Lundi dernier, le 18 mai, ce sont donc 118 élèves de 6° qui ont ouvert la voie pour cette reprise si particulière. Et le lendemain, ce sont leurs aînés de 5è -eux aussi plus d’une centaine- qui ont repris leurs affaires d’école et qui sont venus -munis de leur masque- dans l’enceinte de St Jo.

La première heure a été, pour tous, un temps d’explication du nouveau dispositif : rappel inéluctable des gestes « barrière », distribution des 3 masques et de la visière pour chacun des élèves, explication des flèches et du sens de circulation pour que les élèves ne se croisent pas dans les couloirs, explication du temps de déjeuner, dans le respect de la distanciation sociale, … Et le personnel éducatif a bien insisté sur l’importance du respect de l’ensemble de ces principes – par tous, et pour le bien de tous. Les élèves -généralement déjà bien au fait de ces nouvelles directives- ont écouté d’une oreille attentive !

Tout, à St Jo, a donc dû être resongé et ré-aménagé afin d’être en mesure de pouvoir accueillir 65 % environ d’un niveau de classe dans le respect du protocole sanitaire :

– l’espace-classe, tout d’abord, pour n’accueillir que 15 élèves au maximum, en tenant compte de la distanciation sociale,

-le restaurant scolaire où les grandes tables ont laissé place à des tables individuelles désinfectées avant et après chaque élève,

– et tous les emplois du temps.

Les élèves de 6° sont en effet accueillis les lundis et jeudis dans une aile de l’enceinte, tandis que les 5° sont accueillis les mardis et vendredis dans la seconde aile du collège. Cette rotation permet ainsi au personnel de St Jo de désinfecter les salles de classes entièrement et précautionneusement.

Un accueil d’élèves est également prévu le mercredi matin, pour ceux et celles qui souhaiteraient être aidés dans leur travail personnel.

Derrière cette rentrée inédite tant les enjeux sanitaires sont nombreux, il y a eu beaucoup de travail en amont, c’est certain ! Certes, il faut bien reconnaître qu’en ces débuts, il nous faut encore faire des efforts pour que tous ces gestes « barrière » deviennent des automatismes auxquels on ne songe même plus. Mais le jeu en vaut sûrement la chandelle car derrière leur masque, on a pu deviner de nombreux sourires d’élèves…et enseignants !